Depuis 2012, la fraternité diocésaine des Parvis louait* sur le Mont des Cats l’ancien Presbytère, situé tout près du Monastère. Cette “Maison de famille” de la Frat’, nous l’avons tout naturellement appelée “la Maison des Parvis”.
Notre équipe est au service de la Fraternité pour prendre soin de la Maison, l’entretenir et la rendre accueillante, y créer des occasions de rencontre pour les membres de la Fraternité, enfin, la proposer à d’autres Mouvements ou groupes de personnes.
Tondre la pelouse, remplacer un éclairage, isoler les combles, entretenir les boiseries… il y a toujours quelque chose à faire à la Maison des Parvis ! Les bricoleurs plus ou moins confirmés y ont toute leur place, et les “journées bricolage” sont ouvertes à toutes les bonnes volontés !
Mais tout ceci n’a qu’un but : permettre aux différentes équipes de la Frat’ de venir s’y retrouver au vert, au calme, dans la proximité de l’abbaye, pour une journée, un week-end ou un temps de retraite. Prier ensemble, relire notre engagement, contempler la campagne et s’y promener… en toute saison, la Maison est un lieu de ressourcement et de temps fraternels partagés.
A certaines périodes de l’année (week-ends, vacances scolaires…), l’équipe propose également des journées à thème, ouvertes à tous les membres de la Fraternité, afin de se rencontrer et de vivre des temps communs, simples et amicaux. Les enfants y sont particulièrement bienvenus !
Enfin, quand on aime, on partage ! L’équipe fait connaître le Maison en dehors de la Fraternité, notamment auprès d’autres Mouvements d’Eglise où existe une vie d’équipe (CVX, MCC…), pour leur proposer également ce lieu pour leurs temps de bilan, de relecture ou de simple convivialité.
* Depuis fin 2022, la Fraternité Diocésaine des Parvis n’est plus locataire de cette maison. Elle va retrouver d’autres fonctions, d’autres habitants, une autre vie… toutefois, rendons grâce pour tout ce qui y a été vécu et partagé. Ci dessous un petit extrait de ces 10 ans de vie avec la Frat’.
Informations à venir…
L’engagement de la Fraternité auprès des migrants fait sens. Le chapitre a résonné au fait que les migrations représentent un parvis de l’humanité, qui rejoint l’accueil de l’autre et les questions écologiques, et a accepté que la Fraternité diocésaine des Parvis s’engage auprès des Migrants accueillis.
Après avoir tourné dans différents lieux, les migrants sont désormais accueillis dans un lieu fixe, ce qui permet à différentes paroisses et différents mouvements de prendre leur place pour les accompagner en assurant une présence auprès d’eux durant quelques jours.
Ce sont dans leur très grande majorité des jeunes hommes de confession musulmane et cet accompagnement contribue à leur éviter de tomber dans le radicalisme et dans des réseaux où ils seraient exploités. Quinze migrants sont hébergés à Tourcoing dans le cadre de la pastorale des Migrants, en lien avec le Centre de la Réconciliation.
Le chapitre accepte que la Fraternité diocésaine des parvis soit terre d’accueil pour ces jeunes, et moins jeunes, par différentes actions :
Ces lieux, ces temps, ces expériences d’accueil sont lieux de rencontre et de connaissance réciproque. Et pourraient faire que « l’autre se sente chez lui, chez nous ! ».
L’équipe rue est née, il y a 17 ans, d’un désir simple, de ne plus passer devant les personnes qui vivent dans la rue sans les regarder.
Une évidence soutenait cette démarche : nous partageons la même humanité. Nous portons en chacun de nous, des fêlures et des richesses, de la douleur et de la tendresse. Mais nous ne sommes pas nés égaux. Si certains ont eu la chance dès leur enfance, ou plus tard grâce à des rencontres, de porter en eux les bases solides qui leur permettent de tenir debout, d’autres se sont effondrés faute d’appuis nécessaires.
Pour témoigner de notre commune humanité, dans un monde où il est tellement plus confortable de regarder les autres de haut, de nous donner l’illusion que nous méritons la position qui est la nôtre, nous avons choisi d’aller dans la rue les mains nues.
Les mains nues, cela signifie que nous refusons d’être dans la position de celui qui donne face à quelqu’un qui ne peut que recevoir notre aumône. Les mains nues, c’est ne donner ni argent, ni soupe, ni sandwich, ni conseil, ni religion… D’autres le font et c’est heureux. Travailleurs sociaux et associations caritatives font un travail exemplaire sur le terrain. Notre démarche veut simplement signifier notre égale dignité et notre commun besoin d’être aimés sans conditions.
Nous avons l’ambition de tisser des liens d’amitié, de fraternité, de vivre un partage avec les personnes qui vivent dans la rue.
Au fil des ans des liens forts se sont noués.
Concrètement, nous allons régulièrement dans la rue, à deux ou trois maximum, dans ce que nous appelons les tournées rues. Nous suivons un itinéraire, toujours un peu le même, car nous ne cherchons pas à rencontrer tous les sans-abris de la ville, mais à être fidèles à ceux que nous connaissons. Au cours de ces tournées, nous parlons, nous écoutons, nous rions… tout simplement. Ces rencontres nous ont conduits sur des chemins que nous n’avions pas prévus : des fêtes, des balades en forêt ou à la mer, la réalisation d’un film, d’une expo photo…
Notre équipe est composée de gens ordinaires : étudiants, retraités, actifs, chômeurs, bien-portants, malades… Des gens ordinaires qui ne veulent se résoudre à passer devant leurs frères dans la rue, sans un regard.
La Margelle est, avant tout, la réponse à l’appel missionnaire de sortir des murs de nos églises, de notre entre-soi, pour aller à la rencontre de nos frères.
La salle paroissiale de Saint Pierre Saint Paul, idéalement située, entre le marché de Wazemmes et le métro Gambetta, à Lille, s’ouvre sur le passage du marché, petite rue piétonne et ombragée. Entourée de bars, de commerces et surtout du marché, elle voit passer une foule nombreuse et variée : diversité d’âges, d’origines, de classes sociales, de religions… Il n’en fallut pas plus pour que germe l’idée d’en faire un lieu ouvert, où paroissiens et habitants se croiseraient pour y vivre des projets communs : un Tiers-Lieu.
Assez vite, l’équipe de pilotage, composée de membres de l’EAP et de la Fraternité Diocésaine des Parvis (également paroissiens) s’est mise au travail : Christine, Jonathan, Jean-Michel, Joseph, Grégoire, Pierre et Claire. Sa première mission fut de donner à ce lieu, le joli nom de La Margelle.
Margelle : Rebord d’un puits, d’une fontaine, d’une piscine… Lieu où l’on se pose pour se désaltérer, se rafraîchir, on y retrouve les amis, les voisins… tout simplement. Étymologie : Diminutif de margo : marge. Un lieu où ceux qui sont, ou se sentent à la marge pourraient trouver leur place.
Vous avez des envies, des suggestions, un projet, n’hésitez pas à nous contacter lamargelle.lille@gmail.com